Le président turc Recep Tayyip Erdogan (à droite) a rencontré le chancelier allemand Olaf Scholz (à gauche) à la Maison turque de New York, aux États-Unis, le 23 septembre 2024. / Photo: Présidence turque / Photo: AA (AA)

La Turquie est prête à développer davantage ses relations “profondément enracinées” avec l'Allemagne, a indiqué le président turc Recep Tayyip Erdogan, lundi.

C'est ce qui ressort de l'entretien que le président Erdogan a eu avec le chancelier allemand Olaf Scholz à la Maison turque, en marge de la 79e session de l'Assemblée générale des Nations unies à New York.

Les discussions ont porté sur les relations bilatérales, les attaques d'Israël en Palestine, la relance du processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, ainsi que sur des questions d'ordre régional et mondial.

Turquie et Allemagne sont deux alliés

Erdogan a déclaré à Scholz que la Turquie et l'Allemagne sont deux alliés, et que les efforts pour développer la coopération dans tous les domaines et saisir les opportunités sont “en cours”, selon la direction de la communication de la présidence turque.

Il a souligné que “ la Turquie est prête à prendre des mesures qui profiteront aux deux pays”.

Soulignant qu'il est nécessaire de revitaliser les relations entre la Turquie et l'UE, le président a dit que le soutien de l'Allemagne était escompté, notamment pour que la question des visas soit résolue “le plus rapidement possible”.

Vers une résolution de la question des visas pour l'Allemagne

Les responsables turcs déplorent régulièrement que leurs citoyens soient contraints d'attendre des mois pour obtenir des visas de pays de l'UE, qu'ils reçoivent ensuite des visas d'une durée extrêmement courte ou qu'ils se voient trop souvent refuser des visas sans aucune explication.

Concernant les récentes attaques d'Israël dans la région, Erdogan a déclaré que ce pays cherchait à étendre “son cycle de violence et ne voyait aucun inconvénient à violer le droit international et les droits de l'Homme”.

Il a ajouté que le soutien des pays occidentaux à Israël “a provoqué des massacres sans précédent à Gaza et a rendu Israël encore plus téméraire”.

AA