"Avec la fin du régime sanguinaire du parti Baath, les portes de la paix et de la sécurité en Syrie ont été ouvertes", a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d’une cérémonie à l'occasion de la Journée des droits de l'Homme organisée par son parti à Ankara.
M. Erdogan qui a réitéré l'engagement de la Turquie aux côtés des peuples opprimés du monde entier a également critiqué les doubles standards mondiaux en matière de droits de l'Homme, déclarant qu'ils sont aujourd'hui considérés comme des "droits privilégiés dont jouissent uniquement certaines régions et populations".
En revanche, il a souligné la position de la Turquie par rapport à la crise syrienne qui dure depuis 13 ans : "La Turquie a toujours abordé la crise syrienne partant de sa conscience”.
M. Erdogan a également mis l'accent sur les efforts humanitaires inclusifs de la Turquie, notant le soutien de la nation à des millions de Syriens déplacés sans discrimination.
"Nous n'avons pas demandé à ceux qui se présentaient à notre porte s'ils étaient turcs, arabes ou kurdes. Nous n'avons pas demandé à ceux qui nous ont demandé de l'aide s'ils étaient musulmans, chrétiens ou juifs", a-t-il poursuivi.
Le président turc a noté que son peuple avait ouvert non seulement les portes de son pays, mais aussi celles de son cœur à ceux qui cherchaient refuge sur son sol.
Pendant la guerre civile syrienne, quelque 4 millions de Syriens ont trouvé refuge en Turquie, soit plus que dans n'importe quel autre pays du monde.