Lors d'un appel téléphonique, M. Erdogan a déclaré qu'il était important de mettre fin aux conflits dès que possible pour que la paix règne dans la région et dans le monde, mettant en avant les “efforts intensifs” que la Turquie déploie pour l’acheminement de l'aide humanitaire vers Gaza, a fait savoir la Direction de la Communication de la présidence turque.
Le président turc a également souligné la nécessité d’éviter les actions qui exacerbent les tensions, ajoutant que la prise de mesures positives par les deux parties au conflit pourrait apporter une solution permanente à la question israélo-palestinienne.
Dix jours depuis le début du conflit entre Israël et le mouvement Hamas, les bombardements israéliens et le blocus de la bande de Gaza se poursuivent. Selon l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, plus d'un million de personnes, soit près de la moitié de la population totale de Gaza, ont été déplacées.
Gaza connaît une grave crise humanitaire : il n'y a plus d'électricité, ni eau, ni nourriture, ni carburant et les fournitures médicales commencent à manquer, tandis que les civils fuient vers le sud suite à l’ordre israélien d'évacuation.
Les combats ont commencé lorsque le Hamas a lancé, le 7 octobre, l'opération "Déluge d'Al-Aqsa", une attaque surprise sur plusieurs fronts. Le Hamas a déclaré que cette incursion était une riposte à la prise d'assaut de la mosquée d'Al-Aqsa et à l'augmentation des violences commises par les colons.
L'armée israélienne a ensuite lancé l'opération "Épées de fer" contre la bande de Gaza. Le nombre de Palestiniens tués dans les frappes aériennes israéliennes sur Gaza s'élève à 2 750, dont 750 enfants. En Israël, 1 300 personnes ont été tuées.