La Chine adopte une approche ferme face au virus, avec de grandes campagnes de dépistage, des quarantaines obligatoires et des confinements dès l'apparition de quelques cas. Deux cantons de la province, Sixian et Lingbi, ont annoncé des confinements qui concernent plus de 1,7 million d'habitants. Ils ne peuvent sortir de leurs domiciles que pour se faire tester.
Le ministère de la Santé a fait état lundi pour l'Anhui de 287 nouveaux cas positifs, ce qui porte le total à plus d'un millier pour la province ces derniers jours.
Le regain épidémique dans l'Anhui intervient au moment où l'économie chinoise se remet lentement du confinement de Shanghai, levé début juillet après plusieurs mois.
Le gouverneur provincial, Wang Qingxian, a exhorté les autorités à "mettre en œuvre un dépistage rapide" ainsi qu'une mise en quarantaine et un signalement des cas dans les plus brefs délais.
La province voisine du Jiangsu a également rapporté lundi 56 nouveaux cas dans quatre villes. Même si le nombre de cas reste très bas en Chine comparé à l'immense majorité des autres pays, les autorités entendent limiter la circulation du virus au maximum en raison des ressources médicales limitées dans certains endroits et du faible taux de vaccination chez les personnes âgées.
Le seul assouplissement notable pris ces dernières semaines par les autorités est la quarantaine à l'arrivée en Chine qui est désormais réduite à 10 jours, contre au moins 21 initialement.
