Quatre autres arrestations avaient déjà eu lieu dans la capitale belge dans la matinée dans ce même dossier. Mme Kaili, qui est la compagne d'un de ces quatre suspects, a été "interpellée pour être auditionnée" par la police, a précisé cette source.
A Athènes, le parti socialiste grec (Pasok-Kinal) dont Mme Kaili est membre a annoncé dans la soirée qu'elle en était "écartée".
Au coeur de l'enquête, pilotée par un juge d'instruction bruxellois: les agissements d'un "pays du Golfe" soupçonné d'"influencer les décisions économiques et politiques du Parlement européen, en versant des sommes d'argent conséquentes ou en offrant des cadeaux importants", a souligné le parquet fédéral.
Quant aux bénéficiaires, il s'agit de personnalités ayant "une position politique et/ou stratégique significative" au sein du Parlement européen.
Parmi les quatre interpellés figurent un assistant parlementaire attaché au groupe Socialistes et Démocrates (S&D), qui est le compagnon de Mme Kaili, ainsi que l'ancien eurodéputé italien Pier-Antonio Panzeri, lui aussi socialiste. Les deux autres sont un directeur d'ONG et un leader syndical de nationalité italienne.
Le parquet fédéral n'a pas nommé le pays du Golfe concerné. Mais la même source proche du dossier a confirmé à l'AFP les informations de presse identifiant le Qatar.