Le capitaine de l'armée a déclaré qu'il respecterait le "compromis dynamique" conclu en juillet entre la Cédéao et la précédente junte sur un retour à un ordre constitutionnel dans un délai de 24 mois.
Il a également assuré que le Burkina Faso honorerait ses engagements internationaux, notamment en matière de respect des droits humains, et qu'il collaborerait avec les mécanismes d'évaluation de la Cédéao.
L'émissaire de la Cédéao, l'ancien président nigérien Mahamadou Issoufou, s'est pour sa part déclaré mardi satisfait de son entretien avec Ibrahim Traoré.
Ce dernier a pris la tête vendredi dernier du deuxième coup d'Etat depuis le début de l'année au Burkina Faso, après le putsch mené par Paul-Henri Damiba en janvier.