Il est attendu que des écoles publiques soient fermées, et que les services et transports publics soient aussi affectés par cette grève de 24 heures à l'initiative des principaux syndicats du secteur privé et du secteur public.
Cette grève marque le nouvel acte d'un mouvement de contestation successif à la collision frontale entre deux trains dans le centre du pays le 28 février qui a tué 57 personnes, pour la plupart des étudiants.
Une manifestation est prévue devant le Parlement à partir de 09h00 GMT. Les contestataires accusent le gouvernement conservateur et la classe politique d'ignorer les avertissements répétés des syndicats sur les failles sécuritaires du réseau ferroviaire dans le pays.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes étaient descendues dans la rue la semaine dernière dans la capitale Athènes et dans d'autres villes pour afficher leur colère, dans ce qui constituait les plus importantes manifestations contre le gouvernement entré en fonction en 2019.
Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, dont le mandat prend fin en juillet prochain et qui devrait annoncer des élections au printemps, a demandé pardon pour l'accident, promettant de renforcer les effectifs du secteur ferroviaire et de moderniser les lignes.