"A la suite d'un bombardement ennemi, un incendie s'est déclaré dans un immeuble de neuf étages", a indiqué sur la messagerie Telegram le service d'Etat pour les situations d'urgence.
"Selon les données préliminaires, une personne a été blessée", a-t-il précisé.
Les déflagrations se sont produites vers 06H30 (03H30 GMT), une demi-heure après le déclenchement de sirènes anti-aériennes dans la capitale.
"Un missile a été abattu par la défense anti-aérienne dans la région de Kiev, les débris sont tombés sur un village", a indiqué le gouverneur de la région de Kiev, Oleksiï Kouleba, sur Telegram, ajoutant que "l'ennemi avait frappé la capitale".
"Plusieurs explosions dans le quartier Chevchenkivsky", allant du centre vers le nord-ouest de la capitale, a indiqué sur Telegram le maire de Kiev, Vitaly Klitschko.
"Des ambulances et secouristes sont sur place. Dans deux immeubles, le sauvetage et l'évacuation des résidents est en cours", a ajouté M. Klitschko qui s'est rendu sur place.
Un député ukrainien, Oleksiï Gontcharenko a affirmé sur Telegram que les Russes avaient tiré 14 missiles sur Kiev et sa région dans la matinée.
De nombreux habitants se trouvaient au pied des immeubles, beaucoup étaient en pleurs. Une femme s'y trouvait en peignoir.
"Ca fait trois fois qu'ils bombardent ici. Je me suis réveillé à la première explosion, je suis allé au balcon et j'ai vu des missiles tomber et entendu une explosion énorme, tout a vibré", a indiqué à l'AFP Iouri, un habitant de 38 ans, qui n'a pas voulu donner son nom de famille.
Irena, 32 ans est sortie avec son fils Makar de 17 mois. "On est descendus avec notre baluchon d'urgence qui est près de la porte depuis le début de la guerre parce qu'on a dû évacuer", a-t-elle dit.
"Il y a eu 4 missiles à partir de 06H30", a de son côté témoigné Edouard Chkouta, habitant juste à côté. Un immeuble "a été touché directement dans les derniers étages et j'ai vu des blessés sortir de mes propres yeux", a-t-il raconté.
La précédente frappe russe début juin avait visé une usine à la périphérie de Kiev faisant un blessé.
Fin avril, un autre bombardement russe avait touché la capitale pendant une visite du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Une journaliste ukrainienne de Radio Liberty avait alors été tuée dans son appartement.