Au coup de sifflet final du match, perdu par l'Olympiakos (1-3), des dizaines de supporters locaux ont pénétré sur la pelouse du stade Georgios Karaïskakis, lançant des fumigènes et des sièges arrachés.
Ils ont été repoussés par les forces de l'ordre, tandis que les joueurs et le staff de l'AEK Athènes regagnaient les vestiaires sous les projectiles.
Quelques instants auparavant, le président de l'Olympiakos Evangelos Marinakis était lui-même descendu sur la pelouse, s'en prenant verbalement à l’arbitre du match.
"Les fraudeurs et les escrocs ont montré qu'ils n'avaient aucun scrupule. Ils ont sifflé un penalty dans une phase où il n'y a pas de contact. Ils ne sont même pas allés voir la VAR alors qu'il y avait une faute claire avant le but de l'AEK. Toute la Grèce est dégoûtée. Les escrocs de (la fédération hellénique de football) et le gouvernement, incapable de s'occuper d'eux, ont tué le football!", a dénoncé l'Olympiakos dans un communiqué.
Ces incidents s'inscrivent dans un contexte particulièrement tendu entre les acteurs du football grec. L'Olympiakos, club le plus titré du pays, accuse la Fédération de truquer le championnat.
Avec sa victoire, l'AEK Athènes reste en tête du championnat à égalité avec le Panathinaïkos, avec 72 points.