"J'ai reçu de dures critiques", a-t-il admis après avoir applaudi vendredi dernier, lors d'une assemblée générale extraordinaire, le discours du président de la Fédération, depuis suspendu.
Elles "sont totalement méritées. Je le regrette, je le comprends et je demande pardon", a affirmé Luis De la Fuente en conférence de presse, reconnaissant être "mal à l'aise".
"Je suis venu à l'assemblée, convaincu que nous allions assister aux adieux d'un président et ça a été tout le contraire", a-t-il déclaré, disant avoir été "sous le choc" quand Rubiales a affirmé qu'il ne démissionnerait pas alors que son départ était annoncé depuis la veille par l'ensemble des médias espagnols.
"Je n'ai pas été à la hauteur (..) Quand je me suis revu ensuite... je ne me suis pas reconnu", a encore dit De la Fuente alors que la plupart des questions de la presse portaient sur l'affaire du baiser forcé, lors d'une conférence de presse organisée avant deux matches qualificatifs pour l'Euro-2024.
Luis Rubiales, 46 ans, a suscité l'indignation internationale lorsqu'il a embrassé sur la bouche et par surprise la N.10 Jenni Hermoso lors de la cérémonie de remise des médailles de la Coupe du monde féminine à Sydney le 20 août.
Quelques jours plus tard, malgré la pluie de condamnations et d'appels au départ, le chef de la fédération a annoncé qu'il n'allait pas démissionner pour "un petit bisou", dénonçant "un faux féminisme" et arguant qu'il avait obtenu l'autorisation de la joueuse avant de l'embrasser.
Une version démentie par Hermoso qui a dit s'être sentie "victime d'une agression".
La FIFA, l'instance dirigeante du football mondial, a suspendu provisoirement Rubiales pour 90 jours. Suite à cette suspension, De la Fuente avait publié un communiqué critiquant le comportement "déplacé" et "inapproprié" de Luis Rubiales.