Des salariés d'un magasin Apple de New York tentent d'y créer un syndicat (AP)

Sous la bannière "Fruit Stand Workers United" (les travailleurs unis du stand de fruits), ce groupe a commencé à recueillir les signatures : il doit convaincre au moins 30% des salariés du magasin pour demander officiellement l'organisation d'un vote approuvant ou rejetant la création d'un syndicat dans l'établissement.

Ils se sont affiliés à l'organisation Workers United, bannière sous laquelle se sont organisés plusieurs cafés Starbucks ces derniers mois, elle-même affiliée au puissant syndicat du secteur des services SEIU.

"Grand Central est un magasin extraordinaire avec des conditions de travail uniques qui rendent un syndicat nécessaire pour garantir à notre équipe le meilleur niveau de vie possible dans ce qui s'est avéré être une période extraordinaire entre la pandémie de Covid-19 en cours et une inflation des prix sans précédent pour notre génération", est-il écrit sur le site.

Le groupe explique vouloir protéger pour l'instant l'identité des salariés ayant lancé l'initiative.

S'ils parviennent à leurs fins, Apple rejoindrait Starbucks et Amazon sur la liste de multinationales faisant face aux États-Unis à une campagne de syndicalisation.

Selon le Washington Post, citant des employés souhaitant rester anonymes par peur de perdre leur emploi, les salariés d'au moins trois autres magasins Apple dans le pays sont en train de s'organiser.

Après la création d'un syndicat dans deux cafés Starbucks en décembre à Buffalo, dans le nord du pays, des employés de plus de 160 établissements ont depuis déposé des dossiers pour l'organisation d'un vote.

À New York, les salariés d'un entrepôt Amazon ont créé la surprise début avril en votant à majorité en faveur de la création d'un syndicat au sein de l'entrepôt, une première dans le groupe aux États-Unis.

Apple n'avait pas dans l'immédiat répondu à une sollicitation de l'AFP.

AFP