Le Comité des chefs d'état-major interarmées sud-coréens a annoncé ce mardi que Séoul et Washington envisagent de mener des exercices militaires conjoints à grande échelle, la semaine prochaine, dans un contexte de tension persistante dans la péninsule coréenne.
Certains analystes estiment que les exercices militaires annuels entre Washington et Séoul pourraient accroître la tension dans la région, la Corée du Nord avait, en effet, effectué plusieurs tirs d’essais de missiles l'année dernière, en réponse à des exercices similaires.
"Les exercices militaires annuels entre les États-Unis et la Corée du Sud doivent commencer à partir de lundi prochain, et se poursuivre jusqu'au 1er septembre", a déclaré l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, citant le Comité des chefs d'état-major sud-coréens.
Le Comité a expliqué que "ces exercices annuels réguliers sont de nature défensive et visent à améliorer la préparation au combat conjointe des Alliés".
Cette année, les deux alliés prévoient également de mener une série d'exercices de terrain, dont des exercices de tir, rapporte la même source.
Plus tôt au cours de la semaine, les forces américaines, sud-coréennes et japonaises ont également mené des exercices trilatéraux de défense antimissile, dans les eaux proches de l'île américaine d'Hawaï.
À ce propos, le ministère sud-coréen de la Défense a déclaré ce mardi que "les marines de la Corée du Sud, des États-Unis, du Japon, de l'Australie et du Canada ont mené les exercices" Pacific Dragon "au large de la côte pacifique d'Hawaï".
Le président sud-coréen, Yoon Seok-youl, avait déclaré précédemment que son voisin du Nord était prêt à effectuer un essai nucléaire à tout moment.
Yoon a ordonné à l'armée de punir Pyongyang "rapidement et sévèrement" en cas de provocation.
Depuis l’année 2021, les tensions sont montées d’un cran dans la péninsule coréenne, Séoul et Pyongyang ont, en effet, intensifié leurs exercices dans la région, dans le but de démontrer leur puissance militaire.