Un autre journaliste palestinien a été tué dans une frappe aérienne israélienne sur la bande de Gaza, portant le bilan total des morts dans les rangs des journalistes depuis octobre de l'année dernière à 191, ont annoncé, samedi, les autorités locales.
Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a identifié la dernière victime comme étant Mamdouh Kaneetah, rédacteur en chef de la chaîne Al-Aqsa.
Un cri de détresse
Condamnant Israël pour “ce crime odieux”, le bureau des médias a appelé “la communauté internationale, les organisations internationales et les entités liées au journalisme dans le monde entier à demander des comptes à l'occupation, à la poursuivre devant les tribunaux internationaux pour ses crimes en cours et à faire pression sur elle pour qu'elle mette fin à ce génocide, au meurtre et à l’assassinat de journalistes palestiniens”.
Israël a lancé une guerre génocidaire contre la bande de Gaza depuis octobre de l'année dernière, tuant près de 44 400 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, et en blessant plus de 105 100.
La guerre israélienne sur Gaza, qui a entamé sa deuxième année, suscite une condamnation internationale croissante. Des responsables et des institutions qualifient les attaques et le blocage des livraisons d’aide de tentative délibérée de détruire une population.
Le 21 novembre, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël fait également face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de Justice pour sa guerre meurtrière contre Gaza.