La France a balayé jeudi les accusations d’ingérence et de soutien au terrorisme en Afrique portées contre elle par Sergueï Lavrov, dénonçant des "mensonges éhontés".
Il "n'y a évidemment aucune ingérence de la France dans les États africains", a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Anne-Marie Legendre en réponse à Anadolu, soulignant que les relations de Paris avec ces pays "sont basées sur un partenariat d'égal à égal et un respect de la souveraineté".
Elle a rappelé à cet effet que la secrétaire d’Etat chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, a eu l'occasion d'échanger avec le président Ibrahim Traoré, lors de son dernier déplacement au Burkina Faso, pour souligner que la France était présente "dans le cadre d'un accord avec les autorités burkinabè et à leur demande, (…) pour répondre à leurs besoins et dans le cadre, évidemment, de leur souveraineté, et qu’il leur revenait de faire ce choix ou pas de la présence française".
"S'agissant du soutien au terrorisme, on ne va pas répondre aux mensonges éhontés de la part de Sergueï Lavrov", a poursuivi la porte-parole du Quai d’Orsay avant d’assurer "que la France a été, au contraire, aux côtés des États africains sur la lutte contre le terrorisme" et a "perdu un très grand nombre de soldats" dans son engagement qui "se poursuivra aux côtés des pays qui le souhaitent [...] dans la mesure où ils en expriment le besoin et en soutien de leurs capacités sur le terrain".
En début de semaine, Sergueï Lavrov avait accusé la France de s’ingérer dans les affaires africaines au cours d’une conférence de presse.