Ce plan, sujet à l'approbation d'un gouvernement divisé sur la question, prévoit la continuation des opérations militaires jusqu'au "retour des otages", au "démantèlement des capacités militaires et de gouvernance du Hamas" et à "l'élimination des menaces militaires".
La phase suivante consisterait en une transition vers le "jour d'après" la guerre, marquée par l'absence de présence civile israélienne dans la bande de Gaza, malgré les appels antérieurs en faveur du retour de colons juifs.
Yoav Gallant a souligné que des entités palestiniennes seraient responsables de la gestion du territoire dévasté, à condition qu'elles ne posent aucune menace à l'égard d'Israël.
Avant d'envisager l'après, la réalité du présent persiste, avec de nouvelles frappes israéliennes dans le sud et le centre de la bande de Gaza. Les témoignages font état d'intenses combats, notamment à Khan Younès, une ville du sud de Gaza devenue le point central des opérations.
Les raids aériens et tirs d'artillerie israéliens ont touché la région, entraînant des pertes civiles, dont celle de Baha Abou Hatab, pleurant la perte de ses neveux lors d'une évacuation.
Depuis le début des hostilités, le bilan humain s'alourdit, avec 22 438 victimes, majoritairement des femmes, adolescents et enfants, représentant près de 1% de la population de Gaza selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.
La situation a pris une tournure internationale avec l'assassinat du numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, à Beyrouth, attribué à Israël. Les déclarations du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, mettent en avant la résilience du mouvement face aux tentatives d'intimidation.
Les avertissements du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ajoutent une dimension de préoccupation quant à une escalade régionale.
Sur fond de multiples fronts actifs, les États-Unis, par le biais du secrétaire d'État Antony Blinken, s'impliquent dans la diplomatie régionale pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation.
La tournée prévue du secrétaire d'État, englobant la Turquie, Israël, la Cisjordanie, la Jordanie, le Qatar, les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite et l'Égypte, vise à plaider en faveur d'une assistance renforcée pour Gaza et à prévenir une escalade régionale dans un contexte déjà tendu.
Cependant, les prévisions préalables indiquent que ces discussions ne seront pas dénuées de difficultés.