Le Premier ministre libanais Nejib Mikatii / Photo: Reuters (Reuters)

A l'issue d'une réunion du comité gouvernemental des situations urgentes, à Beyrouth, Nejib Mikati a indiqué, lors d'un point de presse, que la partie libanaise tient "à la mise en œuvre de la décision 1701 et que l'armée de son pays est disposée à l'appliquer".

Le premier ministre libanais a ajouté que le Liban est secoué par une vague de déplacements, "la plus importante de son Histoire" et que la priorité du gouvernement est de mettre fin à l'agression israélienne qui perdure, par des moyens diplomatiques, "dont il n'y a pas d'alternative".

L’armée israélienne a lancé le 23 septembre courant l’attaque "la plus violente et la plus étendue" contre le Liban depuis le début des affrontements avec le Hezbollah il y a environ un an, faisant jusqu'à samedi soir 816 morts, dont des enfants et des femmes, et 2 507 blessés, selon Anadolu sur la base de données des autorités libanaises.

Les craintes de voir les affrontements conduire à une guerre régionale se font de plus en plus prégnantes.

Les factions libanaises et palestiniennes au Liban, notamment le Hezbollah, échangeaient quotidiennement les bombardements avec l’armée israélienne à travers la "Ligne bleue", et ce, depuis le 8 octobre 2023, faisant jusqu'à samedi, "1 640 martyrs, dont 104 enfants et 194 femmes et 8 408 blessés", selon le ministère libanais de la Santé.

Ces factions exigent la fin de la guerre menée par Israël, avec le soutien américain, dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Une guerre qui a fait, jusqu’ici, plus de 137 000 morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, sur fond de destruction massive et de famine meurtrière.

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