Le 37ᵉ sommet de l’Union Africaine a pris fin dimanche, avec l’appel à Israël à “ se conformer aux décisions de la Cour internationale de Justice pour prévenir le génocide à Gaza.”
Dans un communiqué publié dimanche, l’organisation condamne “les punitions collectives infligées aux civils de Gaza, et les tentatives de les transférer par force vers Sinaï”, appelant Israël à répondre aux appels internationaux en faveur d’un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza et à lever le siège injuste imposé sur la bande de Gaza.
Les dirigeants africains ont condamné “la guerre brutale” et le “recours excessif” à la force par l’armée israélienne contre 2,2 millions de civils “sans défense” dans la bande de Gaza, appelant à une enquête internationale indépendante sur l’utilisation par Israël d’armes interdites au niveau international et sur ses attaques contre des hôpitaux et des institutions médiatiques.
Ils ont également condamné le soutien apporté par certains pays à l'occupation israélienne et sa volonté de poursuivre ses opérations militaires.
La veille, les chefs d'État ont unanimement condamné l'offensive menée par Israël dans la bande de Gaza, appelant à sa cessation immédiate. Moussa Faki, président de la Commission de l'Union africaine a, dans son discours d’ouverture, qualifié l'offensive israélienne de "violation la plus flagrante" du droit international humanitaire, accusant Israël d'avoir "exterminé" les habitants de Gaza.
Il a également déploré une localité “littéralement rasée, son peuple presque exterminé … humilié dans sa dignité et spolié de tous ses droits”. Saluant l’initiative sud-africaine de saisir la CIJ contre Israël, il a repris ces propos de Nelson Mandela: “ Nous savons très bien que notre liberté est incomplète sans celle de la Palestine “.