La haute représentante de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, fait des déclarations à la presse à l'entrée de la réunion des ministres des affaires étrangères de l'UE à Bruxelles, en Belgique, le 24 février 2025. / Photo: AA (AA)

Les ministres des Affaires étrangères des 27 réunis à Bruxelles ont formellement décidé cette suspension, qui concerne les secteurs bancaire, de l'énergie et des transports.

L'Union européenne veut aider à la reconstruction du pays ravagé par la guerre et nouer des relations avec ses nouveaux dirigeants qui plaident régulièrement pour la levée de ces sanctions.

Ces mesures avaient été imposées au gouvernement de Bachar Al-Assad et à des pans entiers de l'économie syrienne durant la guerre civile déclenchée en 2011.

Elles pourraient toutefois être réimposées si la nouvelle administration ne respecte pas les droits humains ou les valeurs démocratiques, avait assuré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, le mois dernier.

"Nous voulons agir rapidement, mais la levée des sanctions pourrait être annulée si des mauvaises décisions étaient prises", avait-elle affirmé fin janvier, lors d'une précédente réunion des chefs de la diplomatie des 27.

- Sanctions de l'UE contre la Syrie

Les sanctions de l'UE à l'encontre de la Syrie ont débuté en mai 2011, à la suite du déclenchement de la guerre civile.

Des mesures restrictives individuelles, telles que l'interdiction de voyager et le gel des avoirs, ont été prises à l'encontre de personnes liées au régime et tenues pour responsables de violations des droits de l'homme.

Des noms importants du cercle intérieur du régime de Bachar Al-Assad aux ministres, ont été inclus dans la liste.

En outre, l'UE a également imposé des sanctions sectorielles à la Syrie, ciblant les secteurs au cœur du réseau financier du régime. Ces sanctions comprennent des restrictions à l'importation de pétrole brut et de produits pétroliers, à l'exportation de biens pouvant être utilisés à des fins militaires et civiles, ainsi qu'à certains équipements de communication.

Ces sanctions couvrent également le financement de certaines initiatives et de certains projets d'infrastructure.

Lire aussi: L'UE va rouvrir sa délégation en Syrie

TRT Français et agences