Josep Borrell a tiré la sonnette d'alarme tout le week end sur la situation au Proche Orient / Photo: Reuters (Reuters)

Le diplomate européen a mis en garde lundi contre les graves conséquences d’un débordement de la situation au Liban sur la région et au-delà.

Il s’est dit extrêmement inquiet de voir le conflit s’étendre vers le Liban. “Chaque jour, il y a de plus en plus de bombardements, malheureusement, nous sommes sur le point de voir la guerre s'étendre”.

Les tensions entre Israël et le Hezbollah libanais mettent également un membre de l’Union européenne sous pression. La petite île de Chypre située à quelques centaines de km d’Israël s’est vue menacée par le Hezbollah si elle autorisait Tel Aviv à utiliser son territoire pour son offensive sur le Liban. A tel point, que le président chypriote a dû clarifier la position de son pays : "Nous ne sommes impliqués d'aucune façon dans cette guerre"

La guerre et ses conséquences vont occuper les ministres européens ce lundi.

Lors de cette réunion des ministres des Affaires étrangères à Luxembourg, Josep Borrell va proposer à la discussion la question de l’aide humanitaire qui ne peut entrer ou être distribuée à Gaza. Josep Borrell rappelle depuis ce week end les responsabilités des états impliqués dans un conflit : protéger les civils et assurer le maintien des services de bases et la sécurité pour les opérations humanitaires.

À propos de Gaza, il a regretté que la journée de samedi ait été l'une des journées les plus sanglantes depuis octobre avec au moins 100 morts palestiniens. Josep Borrell a également condamné le “mépris flagrant à l'égard des décisions de la Cour internationale de Justice (CIJ) et de la résolution 2735 du Conseil de sécurité de l'ONU”.

Depuis le 7 octobre, près de 37 600 Palestiniens ont été tués à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants, et plus de 86 000 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.

TRT Français et agences