L'UNRWA, qui fournit des soins de santé, une éducation et d'autres services, est en crise depuis qu'Israël a allégué que 12 de ses 13 000 employés à Gaza étaient impliqués dans l'attaque du 7 octobre menée par le Hamas contre Israël.
Ces allégations ont incité un certain nombre de pays à suspendre leur financement, y compris les États-Unis, son principal donateur. Dublin, pour sa part, a versé 18 millions d'euros directement à l'UNRWA en 2023, soit une partie des 36 millions d'euros alloués au peuple palestinien.
L'Irlande défend depuis longtemps les droits des Palestiniens et son annonce fait suite à l'engagement pris la semaine dernière par l'Espagne d'envoyer à l'UNRWA une aide supplémentaire de 3,5 millions d'euros, ainsi qu'à l'annonce d'un million d'euros supplémentaires de la part du Portugal.
"Je demande instamment aux autres donateurs de reprendre et d'accroître leur soutien à l'UNRWA afin qu'il puisse venir en aide aux millions de réfugiés palestiniens qui en ont besoin", a déclaré le ministre irlandais des Affaires étrangères, M. Micheal Martin, après avoir rencontré le directeur de l'UNRWA, M. Philippe Lazzarini, à Dublin.
Dès l’annonce de la suspension de leurs contributions par quelques pays occidentaux, d’autres pays se sont engagés à augmenter leur soutien financier à l’organisme onusien.
De 13 millions de dollars de dons, l’Espagne est passée à 54 millions de dollars pour financer l’UNRWA, soit le triple de sa contribution pour continuer de venir en aide aux 2 millions de Gazaouis.