L'organisation terroriste PKK/YPG, soutenue par les États-Unis, a lancé une offensive dans sept villages de la province syrienne de Deir Ezzor, à l'est de l'Euphrate, où des affrontements sont toujours en cours.
Des sources locales indiquent que les terroristes ont lancé une triple offensive, tôt dans la matinée de mardi, pour chasser les forces du régime de Bashar Al Assad et les groupes soutenus par l'Iran des villages de Murrat, Hashsham, Mazlum, Tabiyye, Husseiniyye, Al-Salihiyah et Hatla.
Les groupes appuyés par l'Iran sont très présents dans la région, du centre-ville de Deir Ezzor au district d'Al-Bukamal, près de la frontière syro-irakienne.
La quasi-totalité du territoire de Deir Ezzor à l'est de l'Euphrate est occupée par l'organisation terroriste PKK/YPG, tandis que le régime Al Assad et les groupes soutenus par l'Iran contrôlent la capitale provinciale et d'autres zones rurales.
Bien que le PKK soit reconnu comme un groupe terroriste, les États-Unis ont longtemps légitimé sa présence en Syrie sous couvert de lutte contre Daesh.
Occupation par le PKK/YPG
L'année dernière, un conflit armé a éclaté entre des fractions du Conseil militaire de Deir Ezzor et le PKK/YPG, soutenu par la Coalition mondiale contre Daesh dirigée par les États-Unis, en raison des pratiques hégémoniques de l'organisation terroriste.
Les tensions et les combats se poursuivent depuis lors entre les tribus arabes et le groupe terroriste.
Toute la population de Deir Ezzor, que le groupe terroriste a occupée sous prétexte de combattre Daesh avec le soutien de l'armée américaine, est composée d'Arabes.
Le groupe terroriste enrôle de force des mineurs arabes dans les zones qu'il occupe.
Les terroristes tirent leurs revenus de la vente à Damas, par l'intermédiaire de contrebandiers, de pétrole provenant de puits de pétrole saisis dans la région et ce, malgré les sanctions américaines. Tandis que les YPG/PKK utilisent ces revenus à leurs fins, les habitants de la région sont privés de services et de l'aide dont ils ont tant besoin.