À 80 ans, le président Muhammadu Buhari se retire après deux mandats marqués par une “explosion de l'insécurité”.
Plus de 93 millions d'électeurs sont appelés dans 176.000 bureaux de vote pour élire son successeur parmi 18 candidats, ainsi que des députés et des sénateurs. Un rendez-vous crucial alors que le Nigeria devrait devenir en 2050 le troisième pays le plus peuplé au monde.
Ces élections sont vues comme “un tournant potentiel pour la plus grande économie d'Afrique”, selon les experts.
L’agence Reuters a indiqué que les bureaux de vote, qui étaient censés ouvrir à 8h30 heure locale, ont tardé à le faire.
Selon des responsables, plus de 910.000 agents de sécurité ont été déployés à travers le pays en raison d'une menace persistante d'attaques terroristes et de violence politique, a indiqué l’agence Anadolu.
Dix-huit candidats sont en lice pour succéder au président Muhammadu Buhari, au pouvoir depuis 2015.
La course, cependant, s'est largement réduite à trois prétendants sérieux : les politiciens vétérans Bola Tinubu et Atiku Abubakar et le nouveau challenger Peter Obi.
Pour la grande partie de la population, celui qui succède à Buhari doit s'attaquer à la crise de sécurité prolongée, aux difficultés économiques, au chômage et à un sentiment général de potentiel inexploité dans le pays le plus peuplé et l'un des plus influents d'Afrique, a fait remarquer l’agence Anadolu.