Le Forum des familles d'otages et de disparus a déclaré dans un communiqué que les proches étaient en colère face à "l'incertitude absolue concernant le sort des otages détenus (à Gaza), qui ont également été soumis à des bombardements intensifs".
Le principal groupe représentant les 229 personnes qui auraient été enlevées lors des attaques du 7 octobre par le Hamas a demandé une réunion immédiate avec les ministres.
"Aucun membre du cabinet de guerre n'a pris la peine de rencontrer les familles pour leur expliquer une chose : si l'opération terrestre met en danger le bien-être des 229 otages de Gaza", a indiqué le groupe.
Au cours de la nuit, Israël a bombardé la bande de Gaza dirigée par le Hamas avec des frappes aériennes et des tirs d'artillerie qui, selon l'armée, ont touché 150 cibles "souterraines" sur le territoire.
Jeudi, la branche armée du Hamas a déclaré que "près de 50" otages avaient été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
Plus de 7 300 personnes ont été tuées dans les frappes israéliennes sur l'enclave, dont environ 3 000 enfants, selon le ministère de la santé à Gaza.