Six syndicats d'enseignants ont déclaré dans un communiqué conjoint que la suspension de la grève constitue un geste de bonne volonté envers la décision d'augmenter les salaires, soulignant que la deuxième phase de la grève, prévue le 20 février, sera maintenue jusqu'à ce que toutes les revendications syndicales soient satisfaites.
Le mois dernier, le président Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazwani a annoncé que les salaires des employés civils et militaires de l'État allaient être augmentés de 20%, à compter de début janvier 2023.
Les syndicats qui ont annoncé la suspension de la grève sont le Syndicat indépendant des enseignants du secondaire, l'Union mauritanienne du mouvement de l'éducation de base et la Fédération générale des travailleurs de l'éducation, ainsi que le Syndicat national indépendant des enseignants, l'Association des directeurs des écoles de l'enseignement public de Mauritanie et le Syndicat libre des enseignants mauritaniens.
En novembre dernier, les syndicats d'enseignants ont annoncé leur intention d'organiser une série de grèves en deux étapes: du 12 au 20 décembre, puis du 20 au 25 février.
Les syndicats revendiquent l’amélioration des conditions des enseignants par une augmentation des salaires, la création de nouvelles allocations et l’octroi d’un logement permanent.
Selon les données officielles, le pays compte 11.449 enseignants et professeurs dans les cycles primaire et secondaire.
