Des médecins lors d'une épidémie mortelle de fièvre hémorragique de Marburg à Uige, dans le nord de l'Angola / Photo: Reuters (Reuters)

"Aucun cas signalé au cours des dernières 48h, 14 cas positifs cumulés", et "10 hospitalisés", dont "2 confirmés et 8 suspects", a écrit le ministère de cet Etat d'Afrique centrale dans un bilan daté de dimanche, et diffusé lundi sur Twitter.

Un nouveau décès est à déplorer, qui porte à 10 morts le bilan provisoire depuis le début de l'épidémie de ce virus cousin d'Ebola et presque aussi meurtrier que lui.

Un total de "604 personnes" cas contact font l'objet d'un suivi, contre 825 le 30 mars, précise encore le ministère.

La semaine dernière, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait appelé la Guinée équatoriale à lui signaler les cas de virus de Marburg en raison de craintes de contaminations plus répandues qu'énoncées.

L'agence onusienne s'est alarmée d'une potentielle "épidémie à grande échelle", pouvant affecter notamment le Gabon et le Cameroun voisins. Des cas ont été recensés hors de la province de Kié-Ntem où elle avait provoqué les premiers décès connus le 7 janvier, jusqu'à toucher Bata, la capitale économique du pays.

L'OMS avait annoncé le déploiement "d'experts supplémentaires" et précisé qu'elle aidait "également le Gabon et le Cameroun à renforcer la préparation et la riposte à l'épidémie".

La Tanzanie a également annoncé il y a deux semaines le début d'une épidémie de Marburg, avec cinq morts.

Ce virus se transmet à l'homme par les chauves-souris frugivores et se propage dans l'espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux. Le taux de létalité peut atteindre 88%.

Il n'existe aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour traiter le virus. Cependant, les soins de soutien - réhydratation par voie orale ou intraveineuse - et le traitement des symptômes spécifiques augmentent les chances de survie.

AFP