Le Secrétaire général des Nations unies a appelé, samedi, à mettre fin aux "violences choquantes" et à "l'effusion de sang" à Gaza et au Liban, deux jours avant le premier anniversaire de l'incursion du mouvement de résistance palestinien Hamas sur le sol israélien.
Lundi 7 octobre marquera le premier anniversaire de l'incursion du Hamas, qui a provoqué la sidération en Israël et déclenché la guerre dans la bande de Gaza. Celle-ci s'est, depuis, étendue au Liban voisin, contre son allié, le Hezbollah.
M. Guterres a exigé entre autres la "libération immédiate et inconditionnelle" des otages, tout en demandant au Hamas de "permettre au Comité international de la Croix-Rouge de rendre visite à ces otages".
Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7 octobre, 97 sont toujours otages à Gaza, dont 64 présumées vivantes et 33 mortes.
Suite à l'incursion du Hamas, Israël a lancé une opération militaire qui a fait jusqu'ici au moins 41.825 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.
"Depuis le 7 octobre, une vague de violences choquantes et d'effusion de sang s'est déversée", a souligné M. Guterres. "Il est temps de libérer les otages (...) Il est temps de faire taire les armes. Il est temps d'arrêter les souffrances qui ont submergé la région".
Le Secrétaire général a également dit son inquiétude quant à l'extension du conflit au Liban contre le Hezbollah, soutenu par l'Iran.
"La guerre, qui a suivi les terribles attaques d'il y a un an, détruit encore des vies et inflige de profondes souffrances humaines aux Palestiniens de Gaza, et aujourd'hui, au peuple libanais", a-t-il poursuivi.
Depuis octobre 2023, plus de 2.000 personnes ont été tuées au Liban, dont plus d'un millier depuis l'intensification des frappes israéliennes, le 23 septembre, selon les autorités. Environ 1,2 million de personnes ont été déplacées.
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