Selon The Times of Israël, le président de la Cour suprême à la retraite, Aharon Barak, a démissionné, mercredi, de son poste de juge représentant Israël à la Cour internationale de Justice (CIJ).
Il faisait partie du panel de quinze juges de la plus haute juridiction de l’ONU, qui examinait l'accusation de génocide portée contre Israël par l’Afrique du Sud concernant la bande de Gaza.
Dans une lettre adressée au Premier ministre, Benjamin Netanyahu, Barak a expliqué que sa démission était due à des "raisons familiales personnelles" et a remercié Netanyahu pour la confiance accordée.
La Cour internationale de Justice (CIJ), a ordonné, le 24 mai dernier, à Israël de cesser immédiatement ses attaques sur Rafah, de ne pas bloquer l'aide humanitaire et de permettre aux fonctionnaires de l'ONU d'entrer à Gaza pour enquêter sur ses crimes.
Quelques jours auparavant, le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a demandé des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour des crimes présumés commis à Gaza.
L’Afrique du Sud avait saisi la CIJ, en décembre dernier, et souhaitait que la Cour ordonne à Israël de cesser immédiatement toutes ses opérations militaires et de faciliter l’accès à l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.
La cour a, alors, ordonné en janvier à Israël de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.