Le Hezbollah a déclaré vendredi ‘’ne pas encore avoir d’information’' sur le sort de Hachem Safieddine, le chef du Conseil exécutif du parti, pressenti pour succéder à Hassan Nasrallah, après une série de frappes nocturnes qui ont secoué la veille la banlieue sud de Beyrouth, a rapporté le quotidien libanais L’Orient-Le Jour.
Ce bombardement, l'un des raids les plus violents sur la banlieue sud de la capitale libanaise, visait ‘’une réunion de hauts dirigeants du Hezbollah, dont le successeur présumé de Hassan Nasrallah, Hachem Safieddine’’, selon trois responsables israéliens s'exprimant sous couvert d’anonymat, cités par le New York Times.
Pour l’heure, l’armée israélienne n’a pas infirmé ni confirmé avoir ciblé Hachem Safieddine par des frappes menées jeudi soir sur la Dahiyé, selon la société de radiodiffusion publique israélienne (KAN).
L’armée israélienne avait annoncé samedi dans un communiqué avoir ‘’éliminé’’ le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, au cours des frappes menées par des avions de combat F-35 qui ont visé une cible dans le quartier populaire de Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah dans la nuit de vendredi (27 septembre 2024) à samedi.
Une semaine auparavant, l'armée israélienne a lancé, le 23 septembre dernier, l'attaque ‘’la plus violente, la plus étendue et la plus intensive’’ contre le Liban depuis le début des affrontements avec le Hezbollah il y a environ un an.
Le numéro deux du Hezbollah, Naïm Qassem, a fait savoir lors de sa première prise de parole après la mort de Hassan Nasrallah, que le parti va choisir un nouveau secrétaire général le plus tôt possible et conformément à la procédure prévue, autrement dit une élection pour un mandat de trois ans par le conseil de la Choura, l’organe suprême du Hezbollah.