“Il est plus que temps que les nations islamiques remplissent leurs devoirs religieux et politiques envers la ville sainte, menacée par une campagne intense de judaïsation orchestrée par le gouvernement occupant israélien”, a déclaré Haroun Nasser al-Din, membre du bureau politique du Hamas, dans un communiqué.
Le 30 octobre dernier, l’Arabie Saoudite a annoncé la tenue d’un sommet conjoint arabo-islamique de suivi à Riyad prévu pour le 11 novembre, visant à traiter des agressions israéliennes persistantes contre les territoires palestiniens et le Liban, ainsi que des évolutions régionales actuelles.
Haroun Nasser al-Din a insisté sur le fait que les pays islamiques “disposent des ressources et de l'influence nécessaires pour faire pression sur les puissances mondiales, afin de freiner l’occupation israélienne et de mettre un terme aux exactions commises contre le peuple palestinien et les sites sacrés de l’islam”.
Il a également souligné l'importance '”d'appliquer les résolutions des précédents sommets islamiques”, qui réaffirment le refus de toute modification du statut de Jérusalem et de la mosquée Al-Aqsa.
Soulignant la montée des attaques des colons illégaux contre la mosquée Al-Aqsa et les démolitions accrues dans Jérusalem, notamment dans le quartier de Silwan, Nasser al-Din a déploré la persistance du contrôle total imposé par l’occupation israélienne sur la ville sainte.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une offensive dévastatrice contre la bande de Gaza, qui a tué plus de 43 500 Palestiniens et a rendu l'enclave pratiquement inhabitable.
Israël fait, par ailleurs, l’objet d’une accusation de génocide devant la Cour internationale de Justice pour ses actions dans l’enclave assiégée.