Un haut responsable du Hamas a confirmé, ce mardi, que le groupe de résistance avait signé un accord avec d'autres groupes palestiniens, dont le mouvement Fatah.
“Aujourd'hui, nous signons un accord d'unité nationale et nous affirmons que l'unité nationale est la voie à suivre pour achever ce voyage. Nous nous engageons en faveur de l'unité nationale et nous l'appelons de nos vœux”, a déclaré Musa Abu Marzuk, membre du bureau politique du groupe de résistance palestinienne.
Auparavant, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, avait salué l'accord conclu par 14 factions palestiniennes en vue de mettre en place un “gouvernement intérimaire de réconciliation nationale” pour gouverner la bande de Gaza après la guerre.
Les factions palestiniennes, dont le Hamas et le Fatah, se sont réunies à Pékin cette semaine dans le cadre d'une nouvelle tentative de réconciliation.
“Le fait le plus marquant est l'accord sur la formation d'un gouvernement intérimaire de réconciliation nationale autour de la gouvernance de la bande de Gaza d'après-guerre”, a souligné M. Wang après la signature de la “déclaration de Pékin” par les factions dans la capitale chinoise.
La réconciliation est une question interne aux factions palestiniennes, mais en même temps, elle ne peut être réalisée sans le soutien de la communauté internationale
“La réconciliation est une question interne aux factions palestiniennes, mais en même temps, elle ne peut être réalisée sans le soutien de la communauté internationale”, a déclaré M. Wang.
La Chine, a-t-il ajouté, souhaite “jouer un rôle constructif dans la sauvegarde de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient”.
De profondes dissensions ont empêché l’accomplissement de ce rapprochement, tant souhaité par le peuple palestinien, depuis les confrontations entre groupes rivaux qui ont suivi la victoire retentissante du Hamas aux élections de 2006.
