L'armée américaine abat un "objet" volant près de la frontière canadienne

L'armée américaine abat un "objet" volant près de la frontière canadienne

Il s'agit de la quatrième interception de ce type par des chasseurs américains ce mois-ci.
L'armée américaine abat un "objet" volant près de la frontière canadienne / Photo: Reuters (Reuters)

Des enquêteurs canadiens recherchaient dimanche l'épave d'un objet volant non identifié qui a été abattu samedi par un avion américain au-dessus du Yukon, territoire du nord-ouest du Canada, tandis que des responsables américains ont affirmé qu'un autre engin volant au-dessus du lac Huron, près de la frontière entre les deux pays, a également été détruit.

Il s'agit de la quatrième interception de ce type par des chasseurs américains ce mois-ci.

"Des équipes de récupération sont sur le terrain, cherchant à trouver et à analyser l'objet", a déclaré dimanche à la presse le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, faisant référence à l'engin au-dessus du Yukon.

"La sécurité des citoyens est notre priorité absolue et c'est la raison pour laquelle j'ai pris la décision de faire abattre cet objet non identifié", a-t-il déclaré, estimant qu'il représentait un danger pour les avions civils.

L'objet volant au-dessus du Yukon a été abattu samedi par un avion de chasse américain après la destruction d'un autre engin volant à haute altitude au-dessus de l'Alaska et moins d'une semaine après la destruction d'un ballon chinois par les forces américaines, soupçonné d'espionnage.

Le Canada a par ailleurs fermé dimanche l'espace aérien près de Tobermory, en Ontario, qui se trouve sur le lac Huron, près de la frontière américaine, selon Nav Canada, un organisme chargé du contrôle du trafic aérien au Canada.

Les Etats-Unis avaient auparavant annoncé une fermeture de l'espace au-dessus du lac Michigan, désignant cette zone comme un espace aérien de Défense nationale.

La Chine rejette les accusations à son encontre, affirmant que le premier ballon abattu n'était pas utilisé à des fins d'espionnage.

Reuters