Au cours de la dernière semaine, 19 enfants palestiniens ont été tués, portant à 37 le nombre de décès depuis le début de l'année, selon le Haut-Commissariat. 17 ont été tués au cours des hostilités à Gaza du 5 au 7 août, et deux autres ont été tués le 9 août lors d'opérations de maintien de l'ordre menées par Israël en Cisjordanie.
"Le nombre si élevé d'enfants tués ou blessés cette année est inadmissible", a indiqué Mme Bachelet dans un communiqué.
Le 5 août, l'armée israélienne a lancé dans la bande Gaza une opération présentée comme "préventive" contre le Jihad islamique au cours de laquelle ses principaux chefs militaires à Gaza ont été tués, de même que plusieurs combattants du groupe.
"Le coût civil de la dernière escalade à Gaza, du 5 au 7 août, a été lourd", selon le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme.
Les services de Mme Bachelet ont pu vérifier que parmi les 48 Palestiniens tués, il y avait au moins 22 civils, dont 17 enfants et 4 femmes.
Sur les 360 Palestiniens déclarés blessés, près des deux tiers étaient des civils, dont 151 enfants, 58 femmes et 19 personnes âgées.
Selon le Haut-Commissariat, un certain nombre de frappes israéliennes ont touché des biens qui étaient visiblement civils.
"De telles attaques doivent cesser", a déclaré Mme Bachelet.
La Haut-Commissaire a demandé que des enquêtes rapides, indépendantes, impartiales, approfondies et transparentes soient menées sur tous les incidents où des personnes ont été tuées ou blessées.
"Une absence presque totale de responsabilité persiste (...) qu'il s'agisse des violations du droit international humanitaire commises par toutes les parties aux hostilités à Gaza, ou des violations israéliennes récurrentes du droit international des droits de l'homme et du droit de l'occupation en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est", a déclaré Bachelet.