Israël a affirmé que les attaques militaires qu’il a lancées visaient des armes chimiques, des missiles à longue portée et d'autres systèmes militaires qui, selon lui, pourraient tomber entre les mains d'extrémistes après la chute du régime syrien.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a déclaré que les récentes actions de Tel-Aviv sur le plateau du Golan occupé étaient "limitées et temporaires", ajoutant que l’objectif premier était la sécurité du pays et de ses citoyens.
Saar a ajouté que les négociations indirectes entre Israël et le groupe palestinien Hamas se poursuivaient, notamment autour d’un éventuel échange de prisonniers et d'otages. Il n'a pas fourni d'autres détails.
Conformément aux directives du Premier ministre Benjamin Netanyahu et du ministre de la Défense Israël Katz, les forces israéliennes ont pénétré dans la zone tampon du plateau du Golan, une région occupée par Tel-Aviv depuis des décennies.
Netanyahu a qualifié l'occupation de "temporaire".
Des images diffusées par l'armée israélienne montrent des soldats et des véhicules blindés dans la zone tampon, consolidant ainsi l'emprise d'Israël sur la région.
Après une période de calme relatif, les affrontements entre les forces du régime Assad et les groupes anti-régime ont repris le 27 novembre dans les zones rurales à l'ouest d'Alep, une grande ville du nord de la Syrie.
Pendant dix jours, les forces d'opposition ont mené une offensive fulgurante, s'emparant de villes clés avant de pénétrer, dimanche, dans la capitale, Damas. Cette avancée rapide, soutenue par des unités militaires ayant fait défection, a conduit à l'effondrement du régime d'Al-Assad après 13 ans de guerre civile.
