Raids israéliens à Gaza  / Photo: AA (AA)

Au cinquième jour du conflit entre Israël et le mouvement Hamas, de nouveaux tirs de roquettes ont visé Israël, depuis Gaza et le sud du Liban. Le bilan ne cesse de s’alourdir et l’on dénombre déjà 2100 victimes au total. Joe Biden a qualifié les attaques du Hamas de "mal à l'état pur". Des propos qui ont aussitôt suscité la réaction du mouvement combattant palestinien.

Le Hamas a qualifié d'"incendiaires" les propos de Joe Biden, et a dénoncé une "tentative de dissimuler les crimes" d'Israël.

De son côté, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré mardi soir que l’attaque du Hamas contre Israël était d'"une sauvagerie jamais vue depuis la Shoah", lors d'un entretien téléphonique avec le président américain, Joe Biden.

Le président russe Vladimir Poutine a dit mardi son "inquiétude" à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan face à l'"augmentation catastrophique" de victimes civiles en Israël et dans la bande de Gaza, après quatre jours de conflit entre Israël et le Hamas.

"L'accent a été mis sur la forte aggravation de la situation dans la zone de conflit israélo-palestinienne. Une profonde inquiétude a été exprimée quant à l'escalade continue de la violence", a indiqué la présidence russe dans un communiqué à l'issue d'un entretien téléphonique entre les deux dirigeants.

Pour sa part, Joseph Borrel le chef de la diplomatie européenne a accusé Israël de violer le droit international en soumettant Gaza à un blocus total.

Le pape François a demandé mercredi la libération "immédiate" des otages israéliens aux mains du Hamas, tout en se disant "très préoccupé" par le siège de la bande de Gaza.

"Je demande à ce que les otages soient libérés immédiatement (...) Ceux qui sont attaqués ont le droit de se défendre, mais je suis très préoccupé par le siège total dans lequel vivent les Palestiniens à Gaza, où il y a aussi de nombreuses victimes innocentes", a-t-il déclaré à l'issue de son audience générale hebdomadaire au Vatican.


TRT Français et agences