L'armée libanaise a érigé des check-points dimanche pour empêcher les civils de retourner dans leurs villages qui n'étaient pas évacués par l'armée israélienne / Photo: AFP (AFP)

Ces derniers jours, il était évident qu'Israël ne respecterait pas la date de retrait du sud du Liban, fixée lors de la signature du cessez-le-feu du 27 novembre dernier.

Israël a tout d’abord accusé le Liban de ne pas avoir rempli sa part de l’accord, ce que Joseph Aoun le nouveau président libanais a dénoncé. Puis, Tel Aviv a demandé un délai supplémentaire aux États-Unis qui est avec la France garant du respect de l’application du cessez-le-feu.

L’information est ensuite tombée dimanche par un bref communiqué de la Maison blanche: “L'accord entre le Liban et Israël, supervisé par les États-Unis, restera en vigueur jusqu'au 18 février 2025”.

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Le gouvernement libanais a pris acte de cette nouvelle date et s’est engagé à poursuivre la mise en œuvre de l’accord jusqu’au 18 février. La France qui a participé aux négociations pour un cessez-le-feu ne semble pas avoir été consultée. Dimanche, le président Emmanuel Macron demandait expressément à Israël de respecter la date du 26 janvier.

Dimanche, des déplacés ont malgré tout essayé de retourner dans leurs villages dans le sud du Liban. L’armée israélienne a tiré sur la foule tuant 22 personnes et blessant 124 autres personnes.

En vertu de l'accord qui a mis fin le 27 novembre à la guerre, l'armée israélienne était censée avoir achevé dimanche son retrait du sud du Liban où seuls l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU devaient désormais être déployés.

TRT Français et agences