Dans un café de Tel Aviv. Les offres pour les serveurs et les barmans ont chuté de 28 %  / Photo: Reuters (Reuters)

Depuis le début de la guerre d'Israël contre Gaza, le nombre d’offres d’emploi a chuté de 18 % en Israël, passant de 114 274 en septembre à 93 352 au cours de la première semaine de novembre, selon un rapport publié dimanche par le Bureau central des statistiques. Ce chiffre marque le niveau le plus bas depuis février 2021, relève « The Times of Israël ».

L’effort de guerre a délesté la plupart des entreprises de leur main-d'œuvre. C’est ainsi que 300 000 personnes ont été réquisitionnées par l’armée en tant que réservistes alors que 200 000 autres riverains de la frontière avec Gaza ont été déplacés vers d’autres zones du pays jugées “plus sûres”.

“En conséquence, environ 764 025 Israéliens, soit 19 % de la main-d’œuvre totale, ne travaillent pas, selon un rapport du ministère du Travail publié le 13 novembre”.

Le secteur touristique est particulièrement affecté. Les offres d’emploi ont baissé de 28 % pour les serveurs et les barmans contre 24 % pour les cuisiniers et des chefs cuisiniers.

Le secteur de la high tech, l’un des piliers de l’économie israélienne, est aussi affecté. Les offres d’emploi pour les développeurs de logiciels et les programmeurs ont baissé de 12 %.

Le bâtiment, particulièrement tributaire de la main-d'œuvre étrangère, connaît une période morose. Le renvoi des travailleurs gazaouis notamment, a entraîné un grand déficit de main-d'œuvre.

La demande des travailleurs du bâtiment a bondi. Les offres d’emploi dans ce secteur ont augmenté de 47 % en Israël, d’après le bureau central des statistiques.

Ces chiffres de l’emploi confirment des projections macro-économiques revues à la baisse. La Banque Centrale d'Israël planche désormais pour une croissance du PIB du pays de 2,3% en 2023 contre 3,4% avant le début de la guerre, le 7 octobre dernier.

TRT Français et agences