Israël étudie des mesures de rétorsion contre des agences humanitaires de l’ONU impliquées à Gaza et en Cisjordanie occupée, en réaction à son inclusion dans la liste noire des pays violant les droits des enfants, rapporte The Financial Times.
L’expulsion du personnel onusien figurerait parmi ces mesures.
Après huit mois d’une guerre sanglante à Gaza, Israël est confronté à une pression internationale de plus en plus dense.
Le CIJ l’accuse de “crimes de guerre” et de “génocide” tandis que le procureur de la CPI a sollicité un mandat d'arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant notamment.
Du reste les relations entre Israël et l’Unrwa, l’agence des Nations-Unies chargée des réfugiés palestiniens, se sont considérablement dégradées depuis l’an dernier. Tel Aviv accuse des employés de l’agence onusienne d'être impliqués dans l’incursion du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre dernier.
Ces accusations ont provoqué un gel temporaire des financements de l’agence humanitaire par plusieurs pays donateurs.
En mai dernier, le commissaire général de l’Unrwa, Philippe Lazzarini, a déclaré que les allégations de Tel Aviv sur l'implication d'employés de l’Unrwa dans l'incursion du 7 octobre, transforment le personnel de l'Onu en ‘’cible légitime.’’