"Mon bureau coupera tout lien avec Starlink", a déclaré Shlomo Karhi, ministre israélien des Communications, après qu'Elon Musk a promis que son système Starlink fournirait des services à des groupes "internationalement reconnus" à Gaza.
"Israël utilisera tous les moyens à sa disposition pour lutter contre la décision de Musk", a déclaré M. Karhi samedi, affirmant que le mouvement palestinien Hamas utiliserait Starlink pour ses activités.
Le PDG milliardaire et propriétaire de Tesla et de X a annoncé sur la plateforme que Starlink étendrait ses services aux "organisations d'aide internationalement reconnues" à Gaza après qu'Israël a coupé les réseaux de communication, provoquant un black-out total dans l'enclave assiégée, vendredi en fin de journée.
Blocage des communications
Les services de communication et d'Internet à Gaza ont été complètement interrompus par les bombardements israéliens sur les lignes d'alimentation, les tours et les réseaux, selon la Compagnie des télécommunications de Palestine.
Gaza subit des frappes aériennes israéliennes incessantes depuis l'offensive surprise du Hamas le 7 octobre.
Le groupe palestinien avait lancé l'opération "Déluge d'Al Aqsa", une attaque surprise sur plusieurs fronts comprenant un barrage de tirs de roquettes et des infiltrations en Israël par voie terrestre, maritime et aérienne en riposte aux attaques contre la mosquée Al Aqsa et aux Palestiniens. Israël affirme que le raid a fait 1 400 morts.
Depuis lors, Israël a lancé une campagne ininterrompue de raids aériens, qui s'est intensifiée dans la nuit de vendredi à samedi, parallèlement à des "activités terrestres", dans un contexte de coupure totale des télécommunications et des réseaux Internet.
Au moins 8 000 Palestiniens, dont la moitié sont des enfants, ont été tués dans les attaques israéliennes.
Les 2,3 millions d'habitants de Gaza sont également confrontés à des pénuries de nourriture, d'eau et de médicaments en raison du blocus israélien de l'enclave. Seuls quelques camions d'aide sont entrés dans la bande de Gaza depuis l'ouverture du point de passage de Rafah le week-end dernier.