Lors de cette mission en Guinée, Boni Yayi a rencontré les autorités de la transition de la Guinée, des chefs religieux et des acteurs sociopolitiques du pays en vue de faciliter l’opérationnalisation d’un cadre de dialogue inclusif qui devrait permettre le retour à l’ordre constitutionnel, a rappelé un communiqué publié dimanche par le médiateur Boni Yayi.
“Au cours de ces consultations, le médiateur a réitéré la solidarité constante de la Cédéao avec la Guinée et son ferme engagement à l’accompagner pour la résolution rapide de cette crise par un accord consensuel entre toutes les parties prenantes, afin d’assurer un retour rapide à l’ordre constitutionnel, conformément aux dispositions de la Cédéao”, peut-on lire dans ce communiqué.
Le médiateur Boni Yayi a salué la mise en place par les autorités de la transition du cadre de concertation inclusif et invité les parties prenantes à trouver des compromis pour rendre le dialogue inclusif et consensuel.
Thomas Boni Yayi a aussi exhorté les partis politiques n’ayant pas encore pris part au cadre de concertation initié par les autorités, lequel cadre pourrait être actualisé de manière consensuelle, de le faire afin d’assurer une transition apaisée.
Il a réaffirmé la volonté de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de la communauté internationale de soutenir la Guinée dans le cadre du retour à l’ordre constitutionnel afin qu’elle puisse réaliser les aspirations de son peuple à la paix, à la stabilité, à la bonne gouvernance et au développement durable.
“Les parties prenantes aux échanges ont affirmé leur volonté de poursuivre les discussions afin de convenir d’un calendrier et d’un contenu de transition acceptés de tous”, a-t-il souligné.
Pour rappel, lors de leur sommet, qui s’était tenu à Accra le 3 juillet dernier, les dirigeants ouest-africains avaient allégé les sanctions contre le Mali et le Burkina Faso, mais pas avec la Guinée.
L’organisation sous-régionale attend notamment un chronogramme clair et raisonnable jusqu’à la fin de la transition. La durée de trois ans annoncée par les autorités avait été qualifiée de non raisonnable.