Cela fait plus d'un an que les débrayages se multiplient dans tous les secteurs au Royaume-Uni en raison de l'inflation, qui a commencé à refluer mais reste la plus élevée des pays riches du G7 à 7,9% en juin.
La grève dans les trains samedi, en plein coeur des vacances scolaires d'été, est la troisième ce mois-ci et est organisée à l'appel du syndicat des transports RMT. Elle concerne 14 compagnies dans l'ensemble de l'Angleterre, dont le trafic est très réduit voire nul, y compris celles desservant les aéroports londoniens de Gatwick et Stansted.
Le RMT explique attendre une invitation à la table des négociations tandis que le gouvernement conservateur assure avoir écouté les cheminots et que des "propositions justes et raisonnables" leur ont été faites.
La semaine prochaine, le syndicat des conducteurs des trains Aslef appelle de son côté ses membres à refuser les heures supplémentaires, ce qui devrait perturber le trafic.
Certains mouvements ont cependant été suspendus récemment en raison de progrès dans les négociations, dans le métro de Londres ou à l'aéroport de Gatwick.
Le service public de santé a été particulièrement touché par les mouvements de ces derniers mois, qui ont conduit à des centaines de milliers de rendez-vous annulés alors que le système hospitalier est déjà à bout de souffle.