Licenciés. Purement et simplement. Leur faute ? incompétence, retards répétés ? Non, ils ont organisé un sit-in devant les bureaux de Google à Sunnyvale, Californie sur la côté Ouest et occupé le bureau du PDG de Google Cloud.
Au même moment, une autre manifestation a eu lieu à New York sur la côte Est des États-Unis. Ces employés protestaient contre les liens commerciaux qui unissent Google et l'État d’Israël. Au bout de dix heures, certains employés ont été arrêtés par la police.
La société Google, dans un mémo interne, a fait savoir à ses employés qu’il n’y aurait “aucune tolérance envers ce type de comportement.”
Le groupe “No Tech For Apartheid” (“la tech contre l’Apartheid”) dénonce ces licenciements qu’il qualifie de vengeance pure et simple de la part de la compagnie. “Cela indique que Google donne plus de valeur à un contrat de 1,2 milliard d’euros avec le gouvernement génocidaire israélien qu’à ses employés.”
Dans un courriel, les manifestants ont partagé une liste de revendications. Ils demandaient l’abandon du projet Nimbus, un projet d’informatique cloud avec le gouvernement israélien évalué à plus d’un milliard (1,2 milliard) signé en 2021. Ce contrat q implique Google et Amazon, les deux sociétés produisent des services cloud pour le secteur public israélien y compris les ministères et l’armée.
La coalition “No Tech for Apartheid” est née suite à la signature du contrat Nimbus. Elle rassemble des employés dans le secteur de la haute technologie et des organisations telles que MPower Change et and Jewish Voice for Peace.
Les manifestants ont également publié une lettre. Gabriel Schubiner, chercheur chez Google, et Bathool Syed, stratège de contenu chez Amazon, ont déclaré sur NBC News : “Pour la première fois, nous nous sommes unis en tant que travailleurs, au-delà des frontières de l’entreprise, pour envoyer une lettre commune exhortant Google et Amazon à respecter les droits de l'homme palestiniens et d’annuler le projet Nimbus.”