Des enfants font la queue pour recevoir de la nourriture dans une école de l'UNRWA dans le camp de réfugiés palestiniens de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza. / Photo: AFP (AFP)

L'Unrwa, qui coordonne pratiquement toute l'aide destinée à Gaza, a été fragilisée par les accusations sans preuves d'Israël selon lesquelles 12 des 13 000 employés de l'agence onusienne ont été impliqués dans l'attaque du Hamas le 7 octobre.

Les accusations israéliennes ont entraîné la suspension de financements par certains grands pays donateurs, dont les Etats-Unis, mais certains ont depuis repris leur aide.

"L'Unrwa est l'épine dorsale de la réponse humanitaire à Gaza", a déclaré Anne Beathe Kristiansen Tvinnereim, ministre norvégienne du Développement international, dans un communiqué.

"La guerre, les accusations d'Israël, les attaques incessantes contre l'organisation et la rétention de fonds par les principaux donateurs ont placé l'Unrwa dans une situation financière extrêmement difficile", a-t-elle ajouté.

Ces 100 millions de couronnes viennent s'ajouter aux 275 millions de couronnes donnés en février par la Norvège à l'agence onusienne, a précisé le ministère qui relève que près de 200 employés de l'agence ont été tués depuis le début de la guerre à Gaza.

"Pas de preuve"

Un rapport d'experts mandatés par l'ONU, dirigé par l'ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, a conclu en avril que l'Unrwa avait manqué de "neutralité" dans la bande de Gaza mais aussi qu'Israël n'avait pas fourni la "preuve" de prétendus liens de certains membres avec des "organisations terroristes".

Le G7 a estimé vendredi que l'Unrwa devait pouvoir opérer sans entraves dans la bande de Gaza.

Les chefs d'Etat et de gouvernement du G7 ont estimé que les parties devaient "faciliter un passage rapide et sans entraves de l'aide humanitaire destinée aux civils qui en ont besoin".

AFP