"Tout comme je me suis engagé à ce qu'au lendemain de la guerre à Gaza il n'y ait plus ni Hamas ni Autorité palestinienne, je me dois de respecter le plan du président américain Trump pour la création d'un autre Gaza", a déclaré Netanyahu dans un communiqué.
Donald Trump a lancé l’idée d’une prise de contrôle de la bande de Gaza par les États-Unis, en évacuant les 2,4 millions d’habitants vers les pays voisins.
Marco Rubio, le secrétaire d'État américain, est arrivé en Arabie Saoudite où il doit rencontrer mardi l’envoyé du président russe, Vladimir Poutine. Ce week-end, lors de sa rencontre avec le Premier ministre israélien, Rubio a affirmé que le Hamas devait être “éradiqué”. Une déclaration qui ne semble pas favoriser l’apaisement des négociations pour la phase 2 du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
Une réunion du cabinet de sécurité israélien a eu lieu aujourd’hui pour discuter de cette deuxième phase de l’accord de trêve. Cette phase doit déboucher sur la libération de tous les otages et sur la fin définitive de la guerre. Cependant, le Premier ministre israélien semble réticent à appliquer cette phase 2. Des ministres contre l’arrêt de la guerre
La phase 2 est synonyme de fin des combats et cette perspective rencontre des oppositions au sein même du gouvernement israélien. La ministre d’extrême droite responsables des colonies et des missions nationales, Orit Strook, a menacé aujourd’hui de démissionner si la guerre devait cesser.
D’autres ministres de l’extrême droite, tels que le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, ont formulé des menaces similaires. Si ces ministres démissionnent et retirent leurs députés de la coalition au pouvoir, le gouvernement Netanyahu pourrait tomber.
Par ailleurs, 550 anciens militaires de haut rang ont mis en garde le Premier ministre et ses ministres. Dans une lettre rendue publique, ils ont écrit aux autorités israéliennes pour leur déconseiller de reprendre les opérations militaires à Gaza, estimant que cela risquerait de mettre en danger la vie des otages restants. Ils soulignent également qu’une guerre sans fin et sans but ou stratégie claire ne ferait qu’épuiser les forces armées et compromettre des opportunités importantes, comme une normalisation des relations avec l’Arabie saoudite.