Le président Recep Tayyip Erdogan a dénoncé, dimanche lors d’un iftar à Istanbul, “l'hypocrisie des pays occidentaux qui fournissent des armes à Israël”, transformant Gaza en “un énorme cimetière”. Erdogan n’a pas été plus tendre avec les pays musulmans, qui, a-t-il affirmé “n’ont pas tous réussi le test” du soutien à Gaza.
Chiffres à l’appui, 31 726 morts, 73 792 blessés, et 7 000 personnes encore sous les décombres des immeubles détruits, le président a regretté l’échec de tous les efforts diplomatiques “face à l'arrogance d'Israël”.
Tandis qu’Israël a envoyé une délégation à Doha pour discuter lundi d’un arrêt des combats de six semaines contre la libération de 40 otages, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu persiste dans son projet de lancer une offensive à Rafah qui accueille plus de 1,4 million de Palestiniens, majoritairement des personnes ayant fui les bombardements sur le nord de l’enclave.