Le bureau des médias du gouvernement dans la Bande de Gaza a annoncé, lundi, que le nombre de journalistes tués depuis le 7 octobre était passé à 169.
Le bureau annonce dans un communiqué la mort dimanche d’Ibrahim Marwan Mouhareb qui vient ainsi alourdir le bilan des journalistes palestiniens ciblés alors qu’ils exerçaient leur travail à Gaza.
Le nombre de journalistes tués s'est élevé à 169 journalistes, hommes et femmes, depuis le début de la guerre génocidaire contre Gaza, après le meurtre de notre collègue Ibrahim Marwan Mouhareb".
Le communiqué explique que le journaliste a été tué par des tirs de l'armée israélienne, dimanche, alors qu'il couvrait une incursion menée par des véhicules militaires israéliens dans la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
Le communiqué a appelé la communauté internationale, les organisations internationales et les organisations concernées par le travail journalistique dans le monde à "dissuader l'occupation, à la poursuivre devant les tribunaux internationaux pour ses crimes continus et à faire pression sur elle pour qu'elle mette fin au crime de génocide et à l'assassinat de journalistes palestiniens".
À plusieurs reprises, les services de presse du gouvernement et les organisations de défense des droits de l’homme ont averti que l’armée israélienne, depuis le début de la guerre contre Gaza, cible délibérément les journalistes palestiniens pour empêcher la couverture des "crimes" qu’elle commet à Gaza.
Depuis le 7 octobre dernier, Israël, avec le soutien absolu des États-Unis, mène une guerre contre Gaza qui a fait plus de 132 000 Palestiniens tués et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des dizaines d'enfants.
Tel Aviv continue cette guerre, au mépris des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU pour y mettre fin immédiatement, et les ordres de la Cour internationale de Justice qui enjoignent à l’Etat hébreu de mettre un terme à l'invasion de Rafah (sud), et de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique dans l'enclave palestinienne.