Le nombre de femmes, d'enfants et de personnes âgées tués dimanche représente 70 % du nombre de morts, a indiqué l’agence WAFA. Plus de 43 Palestiniens ont été tués dans le gouvernorat de Khan Younis, 57 à Rafah, 168 à al Wusta, 66 à Gaza et 44 dans le nord.
Les attaques se sont concentrées sur Jabalya et Beit Lahiya au nord, sur les quartiers d'al Gusta et d'al Rimal et sur le camp de réfugiés d'al Shati à l'ouest, ainsi que sur Khan Younis et Rafah au sud de la bande de Gaza.
Six personnes ont été tuées et 11 autres blessées dans le bombardement d'une maison à Rafah.
Cinq personnes ont été tuées dans le bombardement de la maison de la famille Abu Habis à al Sarara. D'autres ont été blessés lors d'une frappe sur une maison de la famille al Zitani dans le quartier d'al Amal.
Plus de 1 000 femmes tuées et 1,4 million de personnes déplacées à Gaza
Les attaques continues d'Israël contre Gaza ont tué 1 023 femmes et plus de 1 900 enfants, et forcé le déplacement de 1,4 million de personnes depuis le 7 octobre, a annoncé le bureau des médias du gouvernement de Gaza qui cite les chiffres du ministère de la Santé à Gaza.
"Les crimes continus de l'occupation israélienne contre les femmes, les filles et les enfants constituent un crime de guerre condamné par toutes les conventions internationales et humanitaires", a déclaré le bureau ajoutant que "le nombre total de personnes déplacées (à l’intérieur de la bande de Gaza) atteint environ 1 400 000 personnes, dont la moitié se trouvent dans 217 centres d’hébergement, alors que les autres ont été accueillies par des parents, des amis et autres".
Le conflit à Gaza, soumis aux bombardements et au blocus israéliens depuis le 7 octobre, a éclaté suite à l’opération "Déluge d'Al-Aqsa" lancée par le Hamas. Le mouvement palestinien a déclaré que cette incursion était une riposte à la prise d'assaut de la mosquée d'Al-Aqsa et à la violence croissante des colons israéliens. L'armée israélienne a ensuite lancé l'opération "Épées de fer" dans la bande de Gaza, qui a fait jusque là plus de 4 600 morts palestiniens.
La bande de Gaza connaît une grave crise humanitaire : il n'y a plus d'électricité, l'eau, la nourriture, le carburant et les fournitures médicales viennent à manquer.