Des tentes dans un camp de déplacés après un raid israélien / Photo: AA (AA)

Une frappe aérienne israélienne a touché une tente à l'intérieur d'un complexe hospitalier dans le centre de Gaza, tuant au moins cinq personnes, portant à 19 le nombre total de Palestiniens tués, dimanche, ont annoncé des responsables de la santé de Gaza, après l'échec d'une nouvelle série de négociations.

La frappe aérienne a touché une zone de tentes à l'intérieur de l'enceinte de l'hôpital Al-Aqsa, déclenchant un incendie et blessant au moins 18 personnes en plus des cinq morts, ont indiqué les autorités médicales.

L'armée israélienne a déclaré avoir frappé un militant qui “menait des activités terroristes” et que des explosions secondaires ont été identifiées, indiquant la présence d'armes dans la zone.

L'hôpital se trouve dans la région de Deir Al-Balah, où vivent des milliers de personnes déplacées par les combats dans d'autres parties de l'enclave qui y ont cherché refuge.

LES POURPARLERS DU CAIRE ONT ÉTÉ TERMINÉS SANS RÉSULTAT

La pression internationale s'intensifie sur Israël pour qu'il accepte un cessez-le-feu avec le Hamas afin de mettre fin aux combats et d'assurer le retour des 115 otages israéliens et étrangers enlevés depuis le 7 octobre.

Au moins 39 550 Palestiniens ont été tués lors de la campagne militaire israélienne à Gaza, selon les responsables de la Santé de Gaza.

Une délégation israélienne de haut niveau est arrivée au Caire, samedi, pour tenter de reprendre les négociations de cessez-le-feu à Gaza, mais est rentrée chez elle plus tard dans la journée, ont indiqué les autorités aéroportuaires égyptiennes et les médias israéliens.

Le Hamas a accusé Netanyahu d’être responsable du manque de progrès.

"Netanyahu ne veut pas mettre fin à la guerre. Envoyer des négociateurs est une mesure cosmétique et inutile qui vise à dissimuler ses crimes et à échapper aux conséquences", a déclaré, à Reuters, Sami Abu Zuhri, haut responsable du Hamas.

Un responsable palestinien au courant des discussions de samedi a déclaré que la menace de réponse à l'assassinat des dirigeants du Hamas et du Hezbollah et le processus de remplacement de Haniyeh signifiaient qu'il était peu probable que les pourparlers de paix reprennent bientôt.

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TRT Français et agences