Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile, a annoncé dans un communiqué qu'une frappe survenue vers 21h40 (18h40 GMT) avait fait "12 morts, parmi lesquels des femmes et des enfants" dans la ville de Jabalia.
Avant cela, Ahmad al-Kahlout, directeur de la Défense civile pour le nord de Gaza, avait fait état auprès de 18 morts dans plusieurs frappes survenues dans la journée dans la ville et le camp de réfugiés de Jabalia ayant notamment touché "huit écoles" situées dans le camp et servant d'abri pour des déplacés.
M. Bassal a également indiqué que 14 personnes étaient portées disparues, a priori bloquées sous les décombres de la dernière frappe.
Au total, les frappes de la journée ont fait au moins 110 blessés, selon les chiffres transmis par MM. Bassal et Kahlout.
Dimanche, l'armée israélienne avait annoncé réencercler Jabalia, à quelques kilomètres au nord-est de la ville de Gaza, en vue d'y mener une nouvelle offensive. La zone a déjà été le théâtre à deux reprises de combats parmi les plus violents dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.
Liban
A la frontière israélienne, l'armée libanaise a rapporté la mort de deux soldats, portant à quatre le nombre de militaires libanais tués depuis le début de l'intensification des bombardements israéliens sur le Liban.
Au lendemain des frappes israéliennes les plus meurtrières sur Beyrouth depuis trois semaines de guerre entre l'armée israélienne et le Hezbollah, le Premier ministre libanais Najib Mikati a appelé vendredi l'ONU à adopter une résolution pour un "cessez-le-feu total et immédiat".
Ces frappes, qui ont fait 22 morts et 117 blessés, selon le ministère libanais de la Santé, visaient "le chef de l'appareil sécuritaire du Hezbollah Wafic Safa".
C'est la troisième fois que l'armée israélienne vise directement la capitale libanaise, Israël concentrant ses frappes sur la banlieue sud de Beyrouth.
L'émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, a déclaré vendredi que Washington travaillait "sans relâche" pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais.
L'ONU a recensé près de 700.000 déplacés à l'intérieur du Liban, qu'ont fui environ 400.000 personnes, la plupart en Syrie.