Les autorités françaises redoutent des violences dès l’annonce des résultats du second tour des législatives de ce dimanche. Le risque de violence est pris au sérieux. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé la mobilisation de 30 000 policiers et gendarmes pour la circonstance.
5 000 d’entre eux seront déployés à Paris et sa banlieue.
Un “très gros dispositif” qui doit empêcher “que l'ultragauche ou l'ultradroite ne profitent [...] de ces résultats pour créer un désordre”, a déclaré le ministre français de l'Intérieur.
La police a, par ailleurs, prévenu les commerçants du premier arrondissement de Paris des risques de débordements, dimanche soir.
“Consigne a été donnée à tous les magasins vitrés de la rue de préparer des barricades”, d'après une vendeuse de la boutique JD Sports, située quelques mètres plus loin, rapporte le Figaro. Juste à côté, le magasin Pull&Bear, qui s'était déjà protégé le week-end passé, a également réinstallé l'ensemble de ses panneaux de protection, dès samedi, à la veille des élections.
Par mesure de précaution, beaucoup de vendeurs du premier arrondissement de Paris ont prévu de fermer une heure avant la publication des résultats du second tour des législatives.
L’agression, mercredi dernier, de la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot, alors qu’elle collait des affiches de campagne, a ému l’opinion et mis les forces de l’ordre en alerte. Quelque "51 candidats, suppléants ou militants" ont été "agressés physiquement" pendant la campagne pour le second tour des élections législatives en France, a annoncé vendredi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur la chaîne BFMTV.
Dimanche dernier, à l'issue du premier tour de ces législatives, il n’y a pas eu d’incidents.
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