Dans son discours à l'issue du sommet des dirigeants du G20 qui a pris fin dimanche en Inde, Georgieva a indiqué que le FMI avait obtenu plus de 40 milliards de dollars pour soutenir les pays émergents par le biais du fonds “Résilience et durabilité“ visant à renforcer la résilience au changement climatique.
La cheffe du FMI a souligné la nécessité de renforcer le filet mondial de sécurité financière, rappelant que “Depuis le début de la pandémie, le Fonds monétaire international a injecté 1 000 milliards de dollars de réserves et de liquidités, en prêtant à près de 100 pays et en allouant historiquement des droits de tirage spéciaux“.
“Pour rendre l'économie mondiale plus forte et plus résiliente dans un monde plus exposé aux chocs, il est essentiel de parvenir à un accord visant à augmenter les ressources des quotes-parts du FMI avant la fin de l'année et d'obtenir les ressources nécessaires au soutien sans intérêt du Fonds aux pays les plus pauvres“, a affirmé Georgieva.
Pour cette responsable, il est important d’exploiter le potentiel de la technologie numérique afin de construire un avenir prospère.
“D'autres tâches nous attendent, notamment dans le domaine de la monnaie numérique et des actifs de crypto-monnaie“.
Georgieva a également fait remarquer que l'économie se remettait d'une série de chocs majeurs, mais que la reprise était lente et inégale, "avec des perspectives de croissance à moyen terme les plus faibles depuis des décennies dans un environnement d'inflation toujours élevée, de hauts taux d'intérêt et de fragmentation croissante".
Selon la directrice générale du FMI, les pays les plus riches deviennent plus résilients aux chocs, alors que les pays émergents et à faible revenu sont confrontés aux chocs avec des capacités limitées.
Les travaux du sommet du G20 ont pris fin dimanche, après deux jours de réunions, qui ont abouti à une déclaration appelant, entre autres recommandations, à intensifier et à unifier les efforts pour faire face au changement climatique, et à s'engager à fournir des fonds et des subventions aux pays en développement pour assurer la transition énergétique et la réduction des émissions.